Certains bailleurs ont trouvé le moyen de récupérer leur logement juste avant les Jeux Olympiques, afin de maximiser leurs gains pendant l'évènement. A leurs risques et périls, alerte un avocat.
À six mois du début des Jeux Olympiques, les propriétaires comptent bien tirer profit de l'évènement. Selon le dernier baromètre Lycaon Immo, le nombre de biens en location courte durée en Île-de-France a explosé pour la période des rencontres sportives, du 26 juillet au 11 août 2024. Il a tout simplement doublé entre novembre et décembre 2023. Pour se loger à Paris, le prix moyen à la nuitée atteint déjà 1 050 euros. Des tarifs qui s'envolent jusqu'à 2 361 euros en moyenne, dans le 8e arrondissement de la capitale, toujours pour la même période. De quoi ouvrir l'appétit des bailleurs.
Justement, à l'approche de la compétition, une - fausse - astuce circule sur Internet. La technique offre notamment une grande flexibilité concernant la durée du bail et son contenu. En réalité, cette astuce n'en est pas une, car elle ne peut être utilisée légalement que lorsque le logement ne constitue pas la résidence principale du locataire. Autrement dit, pour des bureaux, des résidences secondaires ou encore des logements de fonction destinés aux entreprises.
À six mois du début des Jeux Olympiques, les propriétaires comptent bien tirer profit de l'évènement. Selon le dernier baromètre Lycaon Immo, le nombre de biens en location courte durée en Île-de-France a explosé pour la période des rencontres sportives, du 26 juillet au 11 août 2024. Il a tout simplement doublé entre novembre et décembre 2023. Pour se loger à Paris, le prix moyen à la nuitée atteint déjà 1 050 euros. Des tarifs qui s'envolent jusqu'à 2 361 euros en moyenne, dans le 8e arrondissement de la capitale, toujours pour la même période. De quoi ouvrir l'appétit des bailleurs.
Justement, à l'approche de la compétition, une - fausse - astuce circule sur Internet. La technique offre notamment une grande flexibilité concernant la durée du bail et son contenu. En réalité, cette astuce n'en est pas une, car elle ne peut être utilisée légalement que lorsque le logement ne constitue pas la résidence principale du locataire. Autrement dit, pour des bureaux, des résidences secondaires ou encore des logements de fonction destinés aux entreprises.
Cette technique, c'est l'utilisation du bail dit civil plutôt que du bail d'habitation classique. Aussi appelé "bail de droit commun", il donne davantage de souplesse aux bailleurs. Dans le cadre du bail civil, un bailleur n'est pas soumis à la réglementation de la loi du 6 juillet 1989, protectrice du locataire, qui oblige le bailleur à donner congé avec un motif, comme la reprise du logement ou sa vente. Les parties peuvent déterminer la durée du bail ensemble (sans minimum et dans la limite de 9 ans), lors de sa rédaction, ou postérieurement, grâce à un avenant. "Bail civil uniquement" est ainsi une mention qui fleurit sur les annonces de biens à louer.